Afin de corriger les erreurs de suivi rapides de la monture, je me suis mis en quête d'une optique active. C'est ainsi que sur eBay j'ai trouvé une AO-7 SBIG d'occasion.
Le principe est simple : un miroir à 45 degrés monté sur une rotule centrale et équipé d'aimants est dévié par quatre bobines placées dessous, suivant les ordres de l'autoguideur.
Le soucis, c'est que cette optique active ne fonctionne exclusivement qu'avec les caméras séries ST-x de chez SBIG, que je ne possède pas et que je n'ai pas l'intention d'acquérir.
L'idée est de la faire reconnaître par PHD2, qui ne gère que les optiques Starlight Xpress SXAO.
De prime abord, j'ai supposé que la liaison s'effectuait en i2c depuis la caméra. J'ai donc pensé faire un proxy logiciel qui, via un port COM virtuel, intercepterai les commandes SXAO émanant de PHD2, pour les retranscrire en commandes SBIG et les renvoyer vers une interface USB / i2c.
Mais visiblement, la liaison n'est pas en i2c, et je n'ai pu trouver aucune doc sur le protocole de communication. N'ayant pas non plus la caméra qui va avec l'optique, impossible non plus d'écouter la liaison ...
Du coup grande décision : remplacer l'électronique d'origine par une de ma fabrication. Equipée d'un microcontrôleur et d'une UART USB à base de chip FTDI, elle émulera l'électronique d'une SXAO pour tromper PHD2, et ainsi piloter les bobinages de l'AO-7.
Au sommaire donc : programmation du microcontrôleur, réalisation de la carte électronique, modification du boitier, et réalisation d'un petit logiciel de configuration.